Pourriez-vous présenter brièvement votre métier et activité, et le projet de REUT développé à Nice ?

 

« Je suis donc Pierre Geeraert. Je suis chargé d'affaires chez Nomado, une PME de 25 personnes spécialisée dans les unités conteneurs de traitement d'eau. On travaille en production d'eau potable, en assainissement des eaux usées urbaines, en assainissement des effluents industriels et aussi de plus en plus en recyclage des eaux.

Nous sommes basés à Marseille, et on développe des projets un peu partout dans le monde.

Pour la ville de Nice, on a mis en place un système de recyclage d'eau sur la station d'épuration, avec un conteneur de 40 pieds qui produit 12 m3/h en moyenne.

L’objectif du projet est de récupérer les eaux usées traitées avant leur rejet en mer, et les insérer dans un cycle de traitement de manière à pouvoir les réutiliser pour d’autres usages. La ville de Nice voulait un pilote pour tester les process car ils s'inscrivent dans un projet de recyclage des eaux à grande échelle.  

Donc la ville voulait mettre en place un pilote pour tester les technologies de traitement d’eau en sortie de station d’épuration, parce qu’en France on n’a pas encore beaucoup de recul sur ces processus et ces types de traitement, et notamment sur les normes européennes qui ont été mises en place récemment. »

Quel était votre besoin initial d'un tel stockage ? 

 

"La station traite les eaux usées en continu mais la demande notamment nocturne en eaux traitée est actuellement très faible. Un stockage tampon était donc nécessaire pour gérer les pics de production vis à vis de la consommation.

On a mis en place une citerne de 100 m3, pour stocker l’eau après traitement. Ce stockage tampon permet d’avoir une disponibilité d’eau 24/24h

 Il y aura différents usages de cette eau : le premier, c'est de l'arrosage des espaces verts et le deuxième c'est le nettoyage des voiries. Pour le nettoyage des voiries, il y a des camions citernes qui vont venir se brancher au conteneur et il y a un ballet de camions citernes le matin, et un l'après-midi. Il fallait donc un stockage tampon parce qu'on ne produit pas directement vers les camions, on produit vers la citerne et ensuite ont réparti vers les réseaux d'arrosage ou vers ls camions citerne. 

On a installé la citerne en juin, on l’a mise en service en Septembre, parce qu’il fallait avoir les autorisations de la part de la préfecture pour pouvoir stocker cette eau dans un volume de 100 m3. »

Pourquoi avoir choisi la citerne souple pour un tel projet ?

 

« On a choisi cette solution pour des raisons de coût. C’est un stockage qui, revenu au mètre cube, reste bon marché. On n'avait pas spécialement de problème de superficie en emprise au sol. Sur la station d'épuration, on savait qu’il y allait avoir beaucoup de travaux donc il fallait que ce soit un stockage qui puisse être déplacé.

Là, actuellement, Nice, c'est le plus gros projet de traitement d'eau qui a jamais été fait en France. Ils sont en train de refaire toute la station avec un récupération de biogaz, recyclage des eaux traitées, etc.

On a choisi Labaronne-Citaf pour ce projet parce que c’est la marque la plus connue en France, qui est aussi très connue aussi des traiteurs d'eau. Là on a mis en place ce système de traitement d'eau pour la Régie Eau d’azur, et c'est Suez Service France qui utilise cette station, donc on voulait mettre une marque connue des deux entités. »

Après quelques mois d’usage, que pensez-vous de l’usage de votre citerne, et du fonctionnement du projet de REUT en général ?

 

« On a eu un bon accompagnement commercial, qui est resté au stade « commercial » puisque c’était du simple stockage tampon d’eau. Et pour l’installation c’était une citerne basique donc plutôt simple à installer par nous-même, avec les outils et notices fournies par Labaronne.

Le seul souci rencontré a été le fait que la bâche est restée pendant un an sans eau dans un environnement marin. Donc les vannes en laiton s’étaient un peu bloquées, mais ça personne ne peut malheureusement rien y faire. Le seul petit désavantage, sinon, c’est peut-être la place au sol.

Nous sommes globalement très satisfaits de la citerne sur ces premiers mois d’usage. Depuis la mise en service en septembre, la citerne a donné satisfaction, c’est une solution qui s’adapte parfaitement à un stockage d’eau traitées comme le projet de Nice, à condition d’avoir un espace au sol suffisant ! »